Mon attirance pour l’infini petit a été présent dans toute mon enfance.

Aussi loin que mes souvenirs me portent, elle vient de nos longues promenades avec maman, les week-ends et de ses dessins.

Nous avions pour habitude de partir marcher dans la campagne, pour échapper à la routine quotidienne.

Un bol d’air qui a le don de ressourcer n’importe quelle personne. Le contact avec la nature est extraordinaire, il procure un apaisement, un bien être intérieur immédiat.

Lors de ces échappées belles et cela jusqu’à mon adolescence, période pendant laquelle la magie de l’insouciance s’estompe.

Je rêvais d’un monde où j’étais une sorte de créature miniaturisée.

Dans cet espace l’admiration de la nature est le maître-mot.

Maman aimait dessiner des fées, de toutes petites tailles.

Le mouvement de ses mains délicates traçant des courbes me fascinaient et ces petits personnages je les avais, en quelque sorte adoptés devenant l’une d’entre eux.

Mon univers celui de l’invisible nous le nommerons ainsi, car il faut avoir le cœur et l’esprit assez grand pour s’en délecter.

Imaginez vous de la taille de quelques millimètres seulement, propulsés dans l’herbe que vous foulez dans les champs.

Représentez vous sur une fleur, les pistils et les pétales devenant gigantesques.

Ou encore voguer sur une feuille portée par le cours d’un ruisseau.

Ce continuum fantasmagorique était le mien.

Ma perception du monde prenait un sens tout autre que celui du commun des mortels.

Poussant mon imagination à créer des histoires que je narrais tout au long de notre virée à ma maman.

Quelle patience d’avoir écouté mes récits durant des heures et des heures.

Merci maman de m’avoir laissé cet espace de créativité qui aujourd’hui est toujours présent sous une forme différente: l’amour de la nature dans l infini petit.

visage humain sur une branche

Quelques années plus tard, l’œil aguerri à déniché ces trésors de la nature et les a immortalisé.

Une façon pour moi de rendre hommage à ma maman mais aussi à mère nature qui porte en elle la quintessence de la vie.

La décrire serait trop complexe tant elle élabore des choses extraordinaires. C’est une magicienne qui fait apparaître des paréidolies.

Mon vocabulaire est trop pauvre devant tant de beauté!

Regardez cette perfection!

Placez un fragment de bois de quelques millimètres sous un objectif.

Vous y trouverez des détails d’une délicatesse incroyable, de déclinaisons de couleurs.

Elle seule est capable de cette magie.

Comme une femme porte un enfant, mère nature porte et créée le miracle de la vie: insectes, animaux, monde végétal.

Merci maman de m’avoir donné la vie pour profiter de cette magnificence infinie.

Je n’écrirai pas beaucoup de mes souvenirs sur cet article.

Je préfère vous faire profiter du présent et qu’au travers mon appareil photo, vous puissiez voir cette somptuosité à la fois simple et parfaite, si saisissante qu’elle vous touche en plein cœur.

Je ne pourrai pas mettre toutes mes photos ici, vous pouvez me retrouver sur Instagram: tany_photography_

A toutes les mamans du monde? je vous embrasse en vous souhaitant une joyeuse fête des mères, avec tout mon amour Tany.

Le cri d'une fleur au monde